Le 12 septembre 2009, nous sommes 6 avec 3 guides pour un Mont-Blanc par la voie classique. Les cordées sont bien homogènes et Philippe sélectionne des collègues attentifs au rythme de chacun. Seul un n’est pas monté, heureusement, Philippe l’a guidé jusqu’au Goûter et le lendemain, bien reposé et acclimaté, il pu redescendre en pleine forme, avec nous, en tête de cordée.
Le vent moyen qui nous a accueilli là haut a été éprouvant, les -20 semblaient -30 ! Tous ceux qui sont montés étaient bien entraînés (depuis 4 mois au minimum) mais il y a une chose qu’on ne peu avoir qu’auprès d’un guide.
Je l’ai enfin compris lors de ma descente douloureuse, saisi du mal des montagnes. C’est l’expérience du guide. Il ne suffit pas de s’entraîner, le guide vit dans la montagne, certes, à cause ou grâce à nous. Philippe revient du Pérou, alors c’est pas une petite nuit au Goûter qui va l’empêcher de dormir… Et puis, le rythme, l’écoute du client, l’analyse des symptômes et la décision d’y aller ou pas, s’arrêter ici ou là, passer par là, ça c’est l’assurance de monter sain et sauf, mais comme me l’a dit Philippe de redescendre également.
Bien sûr on peu parler plaisir, challenge, esprit d’équipe et paysages à couper le souffle. Il me semble important de rappeler le rôle du guide, aussi humble et sympathique soit-il, n’est-ce pas Philippe !
Florian.